Le médecin de famille joue un rôle essentiel sur le plan de la santé des Canadiens. La semaine du médecin de famille (du 9 au 14 novembre 2015) souligne le dévouement de ces professionnels relativement à l’amélioration de la santé de leurs patients.
Le Collège des médecins de famille du Canada décrit la médecine familiale comme des soins personnalisés, complets et continus. En pratique, cela signifie que le médecin de famille détermine et reconnaît les besoins du patient pendant toutes les étapes de sa vie et considère sa santé d’une manière globale.
Au fil du temps, la relation continue entre le médecin de famille et son patient permet au médecin de connaître et de vérifier les antécédents familiaux complets du patient. Il est prouvé que ces connaissances approfondies permettent de poser un diagnostic plus précis et d’élaborer un traitement efficace, ce qui entraîne de meilleurs résultats sur le plan de la santé.
Cela signifie également que votre médecin peut en savoir davantage sur vous en tant que personne, notamment sur vos préférences en matière de traitement et de mode de vie. Par exemple, si votre médecin sait que le régime alimentaire de votre famille est strictement végétarien, il peut probablement déceler plus rapidement une carence en vitamine B12 chez l’un de vos enfants. Si votre père et votre grand-père ont souffert d’une maladie cardiaque à un âge précoce, votre médecin de famille peut suggérer un suivi de votre taux de cholestérol dès que vous aurez 40 ans plutôt qu’après 50 ans, comme il est habituellement suggéré.
Par ailleurs, on constate qu’une bonne collaboration et une communication efficace entre le médecin de famille et le pharmacien constituent une tendance de plus en plus fréquente qui peut également permettre d’obtenir de meilleurs résultats sur le plan de la santé.
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Les rôles du médecin de famille et du pharmacien sont complémentaires, et le pharmacien peut désormais offrir davantage de soins primaires. Jusqu’à tout récemment, le pharmacien devait appeler le médecin du patient pour obtenir l’autorisation de remplacer la capsule par du liquide lorsque le patient avait de la difficulté à avaler la capsule. Le traitement était souvent retardé parce que le médecin n’était pas toujours disponible, ou qu’il était interrompu pendant une consultation.
De nos jours, le pharmacien peut consulter le patient pour effectuer des changements de base aux ordonnances, par exemple remplacer une capsule par un liquide, un baume par une crème ou encore lui proposer un équivalent générique au lieu d’un médicament de marque. Lorsque le patient utilise un type de traitement depuis longtemps, mais qu’il a été incapable de joindre son médecin pour obtenir une nouvelle ordonnance, le pharmacien peut renouveler l’ancienne ordonnance afin d’éviter une interruption du traitement.
À l’heure actuelle, le champ d’activité élargi du pharmacien varie d’une province à l’autre et dépend souvent des besoins en soins de santé d’une région en particulier. En Nouvelle‑Écosse, par exemple, le pharmacien qui a obtenu la formation appropriée peut diagnostiquer des problèmes mineurs et prescrire le traitement qui convient, ce qui est parfois nécessaire dans les collectivités où la clinique la plus près est située à 200 kilomètres.
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Ainsi, le patient est traité plus rapidement et gagne du temps. Cette façon de faire peut également sauver des vies lorsqu’un traitement d’urgence, par exemple des antibiotiques, est nécessaire par suite d’une infection.
Le Collège des pharmaciens collabore déjà avec les provinces canadiennes pour connaître le taux de réussite des différentes mesures provinciales et pour élaborer un programme national.
La collaboration entre les professionnels de la santé rend les traitements plus accessibles, ce qui entraîne de meilleurs résultats sur le plan de la santé.
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